HORATIO

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Journal de bord

 

Besoin d'aide

Lundi 4 juillet 2011


Il y a quelques jours, je suis allé au vernissage de la Compagnie de la Dame de l'Aube. J'y ai rencontré une personnalité du théâtre du damier, avec qui j'ai échangé sur mon projet d'écrire la suite du Hamlet de Shakespeare. On s'est donné rendez-vous à la rentrée de septembre ou octobre pour en parler plus sérieusement, et pourquoi pas lire la pièce ensemble... et il m'a dit, "ça doit être un plaisir!"


Ca ne peut pas être un plaisir. Ca ne va pas être une partie plaisir.


Aujourd'hui en faisant mes recherches sur le net pour trouver un hébergeur gratuit et sans pub (hautetfort n'est peut-être pas définitif) j'ai même pensé sur le cafépédagogique ouvrir le site à l'écriture collective.


Publier l'article qui m'a ammené à cette entreprise n'est pas une mince affaire. Le diffuser ne va pas être facile non plus. J'ai bien attendu 11 ans avant de le sortir de son tiroir, je peux bien attendre encore quelques semaines.




Lundi 14 novembre 2011: Hamlet 2

Cela fait des semaines que je ne me suis pas occupé de ce blog.

J'ai quand même pris l'initiative d'envoyer mon manuscrit à 4 maisons d'édition (seuil, Payot, Gallimard, Maspero). Une seule m'a envoyé un accusé de réception: édition la découverte (anciennement Maspero).
Je suis comme Hamlet, je procrastine.

Lundi 30 janvier 2012: Hamlet 2
Un Hamlet 2 existe, c'est une comédie, un film de Andrew Fleming de 2007, USA. Dont voici le résumé:

"Sans y aller par quatre chemins : Dana Marschz est un type bien, mais il ne fait pas le poids. Le sommet de sa carrière d'acteur : une publicité pour un médicament contre l'herpès. Quant à sa carrière de professeur d'art dramatique : elle est véritablement "dramatique" ! Sa femme le déteste, ses étudiants le ridiculisent et le critique du journal du lycée descend en flèche chacune de ses mises en scène du haut de ses 13 ans. Mais Dana n'est pas du genre à se laisser miner par la réalité. Quand son proviseur lui annonce la suppression des fonds de son programme d'art dramatique, il réalise qu'il n'a plus qu'une chance pour sauver la mise : motiver ses étudiants, relancer sa carrière, rallumer la flamme de sa vie amoureuse, défendre la liberté d'expression et, pourquoi pas, sauver le monde... Il se lance dans l'écriture et la mise en scène de la suite d'Hamlet sous la forme d'un spectacle musical contemporain "terriblement" offensif et original et si mauvais qu'il pourrait bien faire l'affaire..."

mardi 7 février 2012: Macaigne

"Il faut jouer l'ignorance. Hamlet tâtonne, doute. Il faut rendre cela. Trop souvent les comédiens se pointent sur scène avec l'intention de montrer à quel point ils ont compris le personnage alors que lui-même ne comprend pas grand-chose à ce qui lui arrive. C'est valable avec toutes les interprétations. Ce qui m'intéresse, ce sont les personnages qui se trompent, qui sont comme des oiseaux entrant dans une maison par erreur, confondant la liberté avec les vitres d'une fenêtre." (Vincent Macaigne)

Propos du samedi 28 janvier 2012, recueillis par Joël Raffier pour sudouest.fr

- Bien dit vielle taupe!

Mardi 21 février 2012: Pierre Bayard

Je viens de terminer la lecture du livre de P. Bayard, Enquête sur Hamlet. Et ça m'empêche de dormir, je n'est qu'une envie le mettre en pièce. J'en ai marre de ce verbiage de psy. Je vais le faire.

Samedi 3 mars 2012: Sequel

Je viens de terminer une critique d'un texte d'Otto Rank sur le spectacle dans la pièce. Je fais les dernières corrections avant de la poster sur mon blog.

Dans la foulée, je précise que j'ai regardé le film Hamlet 2. Je vais donc ouvrir une rubrique critique de film sur ce blog.

J'ai également reçu un enregistrement de la pièce de Hugues Serge Limbvani. J'ai posté la note critique hier sur mon blog.

J'ai l'impression que mon projet s'accélère même si je n'ai pas respecté les objectifs que je m'étais fixés: critiquer le livre de Pierre Bayard pendant ma semaine de congés.

Cette critique de l'article d'Otto Rank me donne satisfaction. Je m'attaque au point de vue psychanalytique et ses dérives. Dans la foulée je fais une recherche sur le net sur la question du suicide et j'entrevoie de choses importantes:
- seul le suicide d'Ophélie fait l'objet d'articles.
- La mort d'Hamlet n'est pas perçue comme un suicide.

Mais je découvre également l'existence d'une suite originale au Hamlet:

Maquette suicide (après Hamlet), de Maïa Sandoz

Voir le dossier de presse de la pièce

Ecouter l'interview de Maïa Sandoz sur Radio Libertaire (site des Amandiers)

La critique d'Olivier Pansieri sur lestroiscoups.com

Jeudi 15 mars 2012: Je pers pieds

J'ai regardé une nouvelle version du Hamlet, le film de Laurence Olivier, la semaine dernière. Chaque fois, ces nouvelles mises en scènes attirent mon attention sur des détails que je n'aurais pas vu autrement. Laurence Olivier insiste, par exemple sur les propos d'Hamlet lorsqu'il dit qu'une tare chez quelqu'un peu l'anéantir même s'il est le plus vertueux des êtres. J'y ai vu là une référence essentielle à Oedipe Roi - pas l'oedipe freudien, non la situation d'Oedipe, l'enfant au pied enflé abandonné par ses parents et qu'une prédiction va renvoyer vers eux.

Et alors, chose incroyable, alors que je fais des recherches sur le net, je tombe sur un article de François Laroque de la Sorbonne traitant de la folie dans Hamlet. Il en vient à parler de "l'humeur bouffonne" d'Hamlet et accole à la traduction l'expression originale: "antic disposition".
(Sur le site forum universitaire, cliquez sur confonline)

J'ai également commandé une traduction de Jean-Michel Déprats, paraît-il plus fidèle. Et là chose ahurissante, dans la scène de la galerie, je constate que Claudius invite Gertrude à sortir pour qu'ait lieue la rencontre entre Hamlet et Ophélie et nulle part il est précisé: Gertrude sort - alors que dès qu'un personnage entre ou sort sur scène, c'est précisé!

Dimanche 18 mars 2012: un appel du pied

Un petit mail à l'attention des étudiants Marlène Lesueur de l'université de Grenoble 3 qui mettent en scène Hamlet pour début avril:

Bonjour,

Puis-je suggérer à vos étudiants et à toute autre personne intéressée par Hamlet, à réagir et à m'aider à construire une critique cohérente de la pièce de Shakespeare. Je sais bien que c'est illusoire, mais c'est dans la perspective de construire:
- une nouvelle interprétation (ce que je lis dans l'argument de votre pièce m'intrigue et semble aller dans le sens de mes lectures critiques de Dover Wilson)
- écrire une suite au Hamlet: le procès d'Horatio

Je ne pourrai me déplacer à Grenoble, mais si vous pouviez vous rendre sur mon blog, j'en serai très heureux:
http://horatio.hautetfort.com

Pour ma part tout est parti d'une lecture de Lacan, son séminaire sur le désir et son interprétation. J'ai trouvé étonnant pour un psychanalyste de faire l'impasse sur la mort de Gertrude et de ne pas voir dans la mort d'Ophélie, l'annonce de celle de la mère. C'était il y a une dizaine d'années.

Et puis tout récemment, j'ai lu Dover Wilson et ses petites manipulations interprétatives dans la lecture du Hamlet. Depuis je ne cesse de vouloir démontrer que Hamlet traite du matricide. Bien sûr que l'on peut faire dire ce que l'on veut au Hamlet de Shakespeare, mais le sens commun c'est au prix de pas mal d'impasses voire de dénis.

Mes dernières découvertes concernent la folie d'Hamlet, après avoir visionné le film de Laurence Olivier:
- références à Oedipe Roi de Sophocle dans la pièce (et non à l'Oedipe freudien): une simple tare qui annule toutes les vertues chez une personne - c'est juste après son propos sur les beuveries du Danemark (Oedipe veut dire pied enflé en grecque avec les conséquences que l'on sait)
- Hamlethus vient de Amlodi (une légende islandaise), et ça veut dire "simple d'esprit"

Je viens dernièrement de visionner le film de Franco Zeffireli (avec Mel Gibson): il utilise beaucoup la technique de l'espionnage, pour faire entendre à Hamlet ce qui se dit à son sujet, autant de passages qui ne sont pas dans la pièce. La seule qui y soit n'existe pas dans le film: c'est la scène où Polonius lâche sa fille sur Hamlet. Il est demandé à Gertrude de quitter les lieux et le texte (traduction de Déprats) ne précise pas qu'elle sort.

Autre point que je vous invite à discuter: la souricière est un échec!
Bien d'autres choses encore, sont lourdes de conséquences...

Rejoignez moi sur http://horatio.hautetfort.com
Sylvain Couprie

C'est une pratique courante, chez moi j'envoie des bouteilles à la mer. Je vais essayer d'interpeller Jean-Michel Déprats pour m'assurer qu'il ne s'agit pas d'une erreur d'impression tout de même. Voilà qui est fait sur le site de Paris 10 Nanterre:

Bonjour,

J'aimerais contacter Jean-Michel Déprats à propos de sa traduction de Hamlet Parue chez Folio Théâtre. Il semble que ce soit la même que la Pléïade. Merci de me le confirmer au passage.

Mais ma requête porte sur autre chose. J'ai besoin de savoir s'il s'agit d'une erreur d'impression ou non. A l'acte 3 scène 1 (p166-167) dans la scène du lâché d'Ophélie sur Hamlet, Claudius demande à Gertrude de sortir, or il n'est pas précisé qu'elle sorte. Omission pour l'impression ou passage lourd de conséquence. Gertrude espionne la scène.

Par la même occasion je vous invite à me rejoindre sur mon blog. Tôt ou tard, j'aurais besoin d'aide et de conseils pour l'écriture de la suite du Hamlet de Shakespeare.

Amicalement
Sylvain Couprie

Mercredi 21 mars 2012: encouragements, ça fait pas de mal

Je reçois ce matin un message sympathique de Hugues Serge Limbvani. Je vous le reproduis:

Un nouveau message vient de vous être envoyer à partir du blog Horatio :

Nom : Hugues Serge Limbvani
Site : http://www.boyokani-kyeseli.fr
Message : "Bonjour, je voulais seulement vous féliciter de votre analyse de mon adaptation. "
Bien cordialement,

L'équipe Hautetfort

Je me lève aussi avec cette idée, ça serait bien que j'interpelle des professionnels de l'escrime pour leur demander s'ils s'apercevraient que l'épée de leur adversaire est démouchetée. Fin mars il y a un championnat à Melun. Je vais aller y faire un petit tours. Je vais envoyer aussi des bouteilles sur internet pour obtenir plusieurs avis.

Jeudi 29 mars 2012:

Je viens de finir la lecture de la traduction de Jean-Michel Déprats.
Je viens de recevoir deux commandes:
- Hamlet et Oedipe de Jones
- Hamlet et Hamlet de André Green

Mardi 3 avril 2012: escrime

Je suis allé aux 4ème masters de fleuret de Melun. Je n'ai pas pu parler à un maître d'armes qualifié. Sur le net j'ai appris que les fleurets d'aujourd'hui étaient trop souples pour des combats. Par contre, de la salle on voyait très bien la façon dont sont mouchetées les épées.

J'ai interpellé par mail les bretteurs d'Orangis sur www.bretteurs-orangis.fr
La compagnie cyclone et armae.com

Bonjour,
J'ai besoin d'un avis éclairé sur un sujet d'escrime très précis, l'escrime telle qu'elle se pratiquait en 1602 date de Hamlet, la pièce de Shakespeare.
J'étudie le duel final. Le roi tend un piège à Hamlet. Lors d'un duel avec Laërte, ce dernier utilise une épée démouchetée.
Est-ce qu'un escrimeur s'apercevrait que l'épée de son adversaire est démouchetée? Je pense que oui, je pense même que le public s'en apercevrait. Pouvez-vous me le confirmer?
J'ai posté ma note critique sur ce duel à cette adresse:
http://horatio.hautetfort.com/le-suicide-d-hamlet.html
Vous êtes invités à réagir directement sur mon blog si ça vous dit de participer à ce débat. Je vous en serais très reconnaissant.
Sylvain

Mercredi 18 avril 2012: Un rêve

Vous allez rire, j'ai fait un rêve. J'ai rêvé que j'étais sur mon lieu de travail et, sans que l'on sache trop pourquoi, j'avais cassé tous les oeufs qui étaient dans le frigo. Cela faisait une grande quantité de jaunes et de blancs dans un grand saladier. Nous étions bien embêté.

Je décidé de faire des crêpes avec une partie des oeufs, une mayonnaise, des gâteaux pour ne pas jeter, et puis une grosse omlette. Mais il nous restait tout de même trois oeufs dont on ne savait que faire.

Je me suis réveillé en passant, on ne fait pas d'Hamlet sans casser des oeufs...

Mardi 15 mai 2012: Le prisonnier?

A la bibliothèque de Melun, on me suggère de poser mes questions sur l'escrime sur le site "Le guichet du savoir". Je fais ça hier soir, et j'obtiens cette première réponse:

Bonjour.
Du site Guichet du savoir où vous posez votre question j'ai glissé vers le vôtre. Merci pour le lien.
En échange voici une info liée à l'escrime théâtrale. Le quinzième épisode de la série "Le prisonnier" fait explicitement référence au théâtre de la vie et à Shakespeare. C'est une série assez cérébrale sans qu'il n'y paraisse et vous m'avez rappelé cette histoire de mouche incluse dans cet épisode. Les personnages y rejoue la scène du duel shakespearien.
Candide


Samedi 2 juin 2012: Numérologie 3

Une expo à l'espace St jean de Melun et me voilà embarqué à poser des questions de religions:
- quel sens ça a de jurer 3 fois sur une épée (après la rencontre avec le spectre)
- Hamlet se retire et réapparaît dans la chambre d'Ophélie hagard. Il lui secoue 3 fois le bras
- 3 souricières dans la pièce
- au cimetière Gertrude parle d'un triple malheurs
- le spectre apparaît 3 fois
- etc.

Je cherche, je m'égards, je m'éparpille...


Samedi 16 juin 2012 : un abyme de travail

Je viens de recevoir ma commande : la traduction de Marcel Pagnol. Je me suis empressé de lire l’introduction. J’envisage déjà de réagir car les analyses de M. Pagnol ont quelques imperfections. Il est difficile de se départir du savoir établi.

Parallèlement j’essaie de faire une critique de « L’assaut du 5ème acte… » de Maître Georges Dubois. Car mercredi dernier je suis allé rendre visite à l’antiquaire de l’escrime à Savigny/Orge (91). Ce texte qu’il m’a transmis, et dont je ne connais pas encore l’origine, est passionnant de tricherie.

Je viens de visionner le Hamlet 1 et 2 de Grigori Kozintsev (1964). Ce film est bien un chef-d’œuvre russe. Je manque de temps pour lire, écrire…

J’ai hâte d’être au mois de juillet. J’ai le projet de faire un plan, un résumé de la suite de Hamlet. J’aurais envie d’adapter, de simplifier au maximum la pièce pour les adolescents qui voudraient la jouer.

Il faudrait que je relise Lacan pour mettre mes notes sur mon blog. Il serait bon que je publie pour vivre de ce travail et de mes efforts. Mais quand.

J’ai l’impression de m’enfoncer dans un abyme de travail au détriment de ma vie privé et professionnelle. La folie me guette…

Vendredi 27 juillet 2012: on fait le bilan

500 personnes par mois visitent ce blog. Des personnes qui cherchent essentiellement un résumé ou une analyse de la pièce, plus quelques autres bien sûr.

Oedipe Roi, c'est l'histoire horrible d'un roi qui fuit le destin qui lui est révélé par un oracle.
Hamlet, c'est l'histoire horrible d'un prince qui fuit le destin qui lui est révélé par un spectre.

Je me suis éloigné de l'édition pour développer ce blog et alimenter mes analyses de lectures. La démonstration est un puit sans fond. Mais je souhaite éditer... Les petits livrets destinés aux étudiants, même s'ils sont très intéressants, fourmillent d'incohérences qui ne sont pas liées à la pièce mais à la lecture qui en est faite.

Pourquoi m'acharner à démontrer l'indémontrable? J'ai reconnu dans cette histoire, celle d'Hamlet, des mécanismes qui m'ont poussé un jour au suicide. Ce sont ces mêmes mécanismes qui sont à l'origine d'une volonté de "tuer la mère".

Lundi 5 novembre 2012: Sarah Berhnardt

Bonjour,

J'ai lu votre article sur les rôles de Sarah Bernhardt sur http://www.lettresvolees.fr/musset/bernhardt.html. Je voulais vous signaler mon blog dédié à Hamlet sur http://horatio.hautetfort.com

Je n'ai pas une grande culture, mais j'ai créé ce blog parce que j'ai quelque chose à dire sur cette pièce et je le résume ainsi: Hamlet ou le meurtre de la mère!

C'est ce qui fait le ressort de cette tragédie et c'est qui explique la procrastination du héros (Lacan). L'explication de Sarah Bernhardt ne suffit pas à expliquer ni la complexité du personnage, ni la complexité de la pièce: "Cet être d'apparence si complexe n'a qu'une idée en tête: venger son père." Alors que c'est un personnage obnubilé par la double injonction du spectre.

Mes différentes lectures et critiques de pièces ou de films, toujours en ayant à l'esprit le texte de Shakespeare (sa traduction), me conduisent toujours à la même conclusion: il y a trois souricières (la scène de la galerie, la pièce de théâtre et le duel final):
- Dans la scène de la galerie, la reine observe. C'est Hamlet qui est à l'origine de la rupture. Il n'aime pas particulièrement Ophélie. Il lui fait une déclaration pour déstabiliser le couple royal.
- La souricière est un échec. Claudius ne se lève pas parce qu'il vient d'assister à la représentation de son meurtre mais parce que Hamlet fait passer Lucianus pour le neveu du roi (il réclame donc une relation incestueuse). Horatio, menacé de mort dès le début, montre très peu son opposition à Hamlet.
- Le duel final est un piège. Hamlet le sait; Hamlet le voit; Hamlet l'entend. Hamlet se suicide donc mais avant il laisse boire Gertrude. Les apparences sont trompeuses. Son désir de venger son père occulte le matricide. C'est ce qui fait ce spectacle si attrayant...

Mais il reste un témoin gênant, Horatio et peut-être que Guildenstern et Rosencrantz pourrissent dans les geôles anglaises - qui sait! Mon projet est que soit écrite la suite de cette pièce. Moi ou un autre peu importe. J'y travaille en tout cas.

Sylvain

Suite à une conversation avec Gisèle Venet, j'ai lu "Gertrude (le cri) d'Howard Barker. Ce n'est pas une réinterprétation, c'est carrément une réécriture.....

Dimanche 6 janvier 2013: fin de je ne sais quel acte

Je viens de finir l'analyse de l'acte 5. Ce fut un travail long et fastidieux. J'ai l'impression de m'enfoncer dans un monde d'incommunicabilité, de m'entourer de hauts murs de silence. Pour quelle cause? Je ne peux même pas m'exprimer librement dans ce journal public. Je suis contraint d'écrire dans un autre journal, l'intime. C'est triste d'en arriver là.

Mercredi 6 février 2013: Stats et projet d'écriture

Il y a maintenant environ 1000 personnes par mois qui visitent mon blog. La moitié en recherchant directement le site l'autre moitié recherche soit un résumé soit une analyse de la pièce.

La SFS a publié l'adresse de mon blog dans sa dernière lettre d'information numérique. Cela devrait augmenter le nombre de visites. Je suis le premier surpris par la densité de l'information autour de cette pièce...

Je suis en train de finir le résumé des chroniques de Saxo Grammaticus. C'est plutôt intéressant. Le thème des origines bâtardes du roi d'Angleterre y est fortement représenté.

J'ai envie de poursuivre mon travail par l'écriture du journal d'Hamlet comme Nooya Shiga a pu le faire avec le journal de Claudius (voir références bibliographiques). J'aimerai aussi écrire une conversation fictive entre Horatio et Oedipe ou Hamlet et Oedipe comme j'ai pu le faire entre Horatio et le Roi Lion.


Samedi 16 mars 2013: articles de Roth, Sohmer et BD - Travail

Deuxième RDV, demain avec Gisèle Venet. J'ai fait un gâteau pour l'occasion. J'ai beaucoup étoffé mon blog depuis notre première rencontre. J'ai découvert les textes de Sohmer et Roth sur EMLS. J'ai travaillé sur la traduction des textes pour les comprendre. Je viens tout juste des les mettres sur mon blog alors qu'ils sont prêt depuis plus de 15 jours.

J'ai traversé des moments difficiles au travail avec la découverte d'abus de bien sociaux. Le conflit est loin d'être réglé.

Etant complètement désorienté dans ce travail sur Hamlet et dans mon travail en général j'ai lu Hamlet 1977 de Vaughn & Ravard. Cela me donne envie d'ouvrir une rubrique Bande Dessinée parce que le scénario de cette BD est vraiment bien fait. Je connaissais déjà la version de Gotlib, évidemment très drôle.

La lecture de l'article de Roth sur la souricière, et les erreurs d'interprétation qu'il fait, m'a donné l'idée d'analyser la pièce dans la pièce comme la preuve de la complicité de Gertrude dans l'assassinat du roi Hamlet, ou plutôt comme l'effacement de la preuve.

Il faut que je fasse le point et la somme de toutes les critiques qui m'amènent à cette conclusion. Comme la confusion et ses conséquences que je retrouve chez Suhamy, dans son profil d'une oeuvre (170, éd. Hatier 1994) et chez Brecht, cité par Jan Kott, Shakespeare notre contemporain, (éd. Payot, 2006, pp79-80) - confusion entre deux personnages: le roi Norvège de Norvège et Fortinbras de Norvège.

Somme qui est la suivante:
- Espionnage de Gertrude dans la scène de la galerie;
- La lettre de rupture d'Hamlet;
- La souricière piège de Gertrude;
- les révélations d'illégitimité d'Hamlet par les fossoyeurs;
- Le suicide d'Hamlet dans ce duel d'escrime final...

Arrêt maladie pour Angine: 11 avril 2013

Je m'apprête à passer le Week-end en famille, dans ma famille. Je viens de passer une semaine complètement stone. Je n'arrive pas à faire abstraction des emmerdes du quotidien pour me lancer dans l'écriture d'Horatio.

J'ai quand même pris le temps de regarder quelques comédies et tragédies de Shakespeare que je ne connaissais pas. Les conseils de Gisèle Venet me sont très utiles. Il se pourrait bien que j'exploite la lettre d'Edmond à la scène 2 de l'acte 1 du Roi Lear, dans ma "sequel" - elle deviendrait la lettre envoyée par Hamlet à Gertrude pour prévenir de son retour d'éxil.

Il y a quelque chose qui ne colle plus avec l'âge d'Hamlet. Il se pourrait bien que Michel Delville ait raison. Et si Fortinbras était le demi-frère d'Hamlet, c'est-à-dire: le jeune Fortinbras fils d'Hamlet père?

Dans son livre, p112, Michel Delville site un passage de Rosencrantz et Guildenstern are dead de Tom Stoppart qui pourrait bien me servir lorsque je ferai rejouer la souricière. Il faut que je visionne cette interprétation. Encore des frais à engager.

Pour Pâques mon employeur a versé mon salaire le 2 avril. J'en ai pour 50 euros de frais de compte en anomalie rien que pour des lignes d'écriture au LCL. Je suis vert de rage. Il faut ajouter à cela que je n'ai pas pu retirer d'argent, ni faire des courses. J'ai emmené mon petit bonhomme chez les grands parents pour qu'il mange. C'était pâques, ça ne s'est pas vu. Je travaille et malgré cela je suis un crève la faim.

Je devais reprendre mon boulot lundi dernier. Je me pointe au boulot. La chef de service est surprise. On regarde ma feuille d'arrêt: jusqu'au 12 (?). Mon médecin s'est trompée. Pas croyable! Je retourne la voir pour une reprise anticipée. Elle prend ma tension: 10. Arrêt de l'antibiotique qui me détraque. "-Restez donc en arrêt!"

J'ai regardé également, "Le château de l'araignée", une adaptation de Macbeth par Akira Kurosawa. Magnifique bien évidemment.

J'ai posté une critique du film, Hamlet goes business de Aki Kaurismaki. Ce film est très intelligent. Il n'a pas la notoriété qu'il devrait avoir. Il faut dire que le sujet est complexe.


Vendredi 14 juin 2013: Un Hamlet de Baz Luhrmann

Une alerte Google me prévient que Baz Luhrmann devrait sortir un Hamlet avec DiCaprio. Quand on connaît sont Roméo et Juliette avec le même Di C et Claire Danes, on a qu'une envie c'est d'y être.

Je viens de résumer Le Fratricide puni (peut-être une version abâtardi du Hamlet de Kyd), qui pourrait bien avoir inspiré celui de Shakespeare. Comme me dit Gisèle Venet, encore du grain à moudre pour ma théorie du matricide.

Jeudi 11 juillet 2013: Pages BD

Je viens de réaliser le chapitre Bandes dessinées. Pour être plus complet, je devrais réaliser un chapitre Sequel avec un résumé de Hamlet 2 qui n'est pas une suite, avec Rosencrantz and Guildenstern are dead de Stoppart, mais aussi avec ma propre pièce que je viens d'écrire fin juin en moins d'une semaine.

Dimanche 30 août 2015:

Je viens enfin de faire ma critique du Film de Andrew fleming, Hamlet 2.

Depuis que je suis passé sur XITI pour les states de mon site, je suis moins optimistes sur la fréquentation de mon blog: quelques dizaines de personnes par mois. C'est plus réaliste aussi!
Le 28 juin 2015, j'ai reçu un message de Jean Granoux pour me signaler sa traduction du Amlethus de Saxo Grammaticus.

En février 2015, je me suis lancé dans une véritable écriture d'une suite du Hamlet. Pour faire vite, j'ai utilisé le dernier acte de Shakespeare, et j'ai écrit 4 actes pour décrire ce qui pourrait bien se passer entre Horatio et Fortinbras. C'est la parution du Fortinbras de Léonard Gaya qui m'a poussé à écrire - une critique de sa pièce aura sa place dans ces colonnes.

Gisèle Venet a lu mon "Horatio" cet été et m'a envoyée ses premières impressions lapidaires par SMS, le 9 août:
"Horatio est bien arrivé et j'ai eu le temps de le lire. A première vue, je trouve trop long l'emprunt à Shakespeare du début (vous panachez des traductions ou vous retraduisez? je n'ai que la version Déprats ici). Et pas assez théâtralement utilisables les "explications" de ou autour de Fortinbras. On ne voit pas - ou plus exactement je ne vois pas l'axe Fortinbras recommençant Norvège/Fortinbras etc. que vous développez ensuite, s'enraciner dans l'histoire connue. Sinon très bien pour la réutilisation des textes de Saxo Grammaticus et différents Quarto. Très astucieux. Il faudrait pas mal élaguer sans doute.. Et surtout clarifier votre piste à vous. Je rentre demain à Brunoy sauf surprise de dernière minute et vous pourrez m'appeler quand vous rentrerez ou en recevant ce mail. Mille amitiés Gisèle"

En parlant de mon intérêt pour le théâtre élisabéthain avec un ami, il m'a conseillé de regarder le film de Richard Eyre, Stage Beauty (2005).

En faisant des recherches avec le PC de mon beau-frère, alors que j'étais en vacances dans le Maine-et-Loire, sur les sequel liées aux Hamlet, je suis tombé sur l'existence d'une véritable suite au Hamlet, intitulée "Horatio". La pièce est de Isabelle Assante. Si j'ai bien compris, elle fut jouée et primée en 2007 au NYC. On en trouve trace sur le site de la théâtrothèque.


Écrit par horatio in love Lien permanent | Commentaires (0)

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